Surveillance sanitaire améliorée – Coupe du Monde de Rugby 2023

Surveillance sanitaire améliorée – Coupe du Monde de Rugby 2023

La France accueille cette année la Coupe du Monde de Rugby, un événement sportif majeur se déroulant du 8 septembre au 28 octobre 2023. Les neuf villes hôtes – Toulouse, Marseille, Saint-Denis, Bordeaux, Nantes, Saint-Etienne, Lyon, Lille et Nice – s’apprêtent à accueillir de nombreux supporters français et internationaux pour cette compétition.

Enjeux sanitaires renforcée

Cependant, de tels rassemblements sportifs massifs suscitent des enjeux sanitaires qui requièrent une vigilance accrue de la part de nos systèmes de surveillance de la santé publique. Dans ce contexte, Santé publique France a adapté son dispositif de surveillance pour garantir une veille sanitaire adaptée à la Coupe du Monde de Rugby.

Surveillance et bilan de l’événement

Depuis le début de la compétition, des bulletins régionaux présentent une synthèse des résultats de la surveillance menée dans les villes accueillant les matchs. À la fin de l’événement, un bilan complet de cette surveillance sera publié sur le site web de Santé publique France.

Risques sanitaires à prendre en compte

La concentration de supporters dans un même lieu au même moment expose à des risques sanitaires, tels que la propagation de maladies épidémiques ou des risques de traumatismes liés à des mouvements de foule. De plus, la mise en place de structures temporaires de restauration collective peut potentiellement entraîner des toxi-infections alimentaires collectives en cas de défaillance des conditions d’hygiène. L’augmentation de la population exposée aux risques environnementaux est également un facteur à prendre en compte, tout comme l’importation de maladies inhabituelles sur le territoire. La diversité linguistique et des pratiques de soins parmi la population peut rendre difficile la mise en œuvre de mesures de prévention et de contrôle. De plus, il existe des risques potentiels d’actions malveillantes ciblant l’événement, et l’afflux de patients dans les structures de soins peut entraîner des retards dans la prise en charge médicale, voire une rupture de stock de certains médicaments en pharmacie de ville.

Renforcement de la surveillance sanitaire

Pour faire face à ces risques, Santé publique France a renforcé sa surveillance sanitaire. Les dispositifs de routine de veille et de surveillance restent opérationnels pendant la Coupe du Monde, mais des indicateurs spécifiques relatifs aux grands rassemblements, tels que les toxi-infections alimentaires, les traumatismes, le stress et les noyades, sont également surveillés. De plus, les données du système SurSaUD, basé sur les urgences médicales et les interventions de SOS Médecins, font l’objet d’une analyse approfondie au niveau régional et national après chaque match.

Rôle essentiel de Santé publique France

Santé publique France joue un rôle essentiel dans l’alerte des autorités sanitaires en cas de problèmes et participe à la préparation des stocks stratégiques nationaux de produits de santé mobilisables sur demande de l’État. Forte de son expérience lors de grands rassemblements passés, l’agence contribuera à l’enrichissement de la connaissance scientifique autour des enjeux de santé publique liés à de telles manifestations.

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Mesures prises par les collectivités pour la qualité de l’air et la santé : Quelles sont-elles ?

Mesures prises par les collectivités pour la qualité de l’air et la santé : Quelles sont-elles ?

La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique, et bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, la surveillance de la pollution atmosphérique et de ses effets sur la santé demeure essentielle. Santé publique France joue un rôle central dans ce domaine en coordonnant le Programme de surveillance Air et Santé, qui rassemble divers partenaires nationaux et régionaux pour évaluer l’impact de la pollution de l’air sur la santé.

Projet CEPEM

Dans ce contexte, Santé publique France a participé au projet CEPEM (Caractérisation des Épisodes de Pollution et Évaluation des Mesures Mises en Place), lancé en 2018 et financé par l’Ademe dans le cadre de l’appel à projets PRIMEQUAL. Ce projet était coordonné par l’Inserm (UMR-S 1136) et visait à analyser les impacts des épisodes de pollution sur la santé des populations exposées, ainsi qu’à évaluer l’efficacité des politiques publiques spécifiques mises en place pour lutter contre la pollution atmosphérique.

Missions du projet

L’une des principales missions de ce projet était de recenser les actions entreprises par les acteurs locaux pour améliorer la qualité de l’air, en mettant particulièrement l’accent sur les transports et les mobilités. Cette démarche visait à identifier les particularités, les leviers de réussite, et les difficultés liées aux mesures prises dans le cadre des politiques publiques de transports et de mobilités.

L’enquête a été menée sur 17 mois, impliquant des questionnaires et des entretiens avec de nombreux acteurs du secteur public et associatif, notamment des administrations déconcentrées de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics de coopération intercommunale, des associations, et d’autres parties prenantes. Au total, 173 mesures ont été recensées à l’échelle nationale, couvrant diverses thématiques telles que les politiques cyclables, piétonnes, les transports en commun, la logistique, la végétalisation, l’urbanisme, et bien d’autres.

Enseignements

Les enseignements tirés de cette enquête mettent en lumière plusieurs points clés, notamment l’engagement de nombreux territoires en faveur de l’évolution des mobilités vers des solutions plus douces, les projets d’envergure portés par les collectivités en partenariat avec divers acteurs, l’importance de l’anticipation des impacts sociaux et économiques des mesures, et le rôle crucial de la communication dans la réussite des projets.

Santé publique France met à disposition du public les résultats de cette enquête à travers un rapport d’étude et une cartographie interactive représentant les mesures recensées. Cette démarche vise à partager les connaissances et à favoriser la diffusion des bonnes pratiques pour améliorer la qualité de l’air et la santé en France.

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Pénuries de médicaments : Une situation persistante due à une succession de facteurs industriels et commerciaux

Pénuries de médicaments : Une situation persistante due à une succession de facteurs industriels et commerciaux

L’article du Monde explore la persistance des pénuries de médicaments en France, attribuant cette crise à une série de facteurs industriels et commerciaux.

Les ruptures d’approvisionnement touchent diverses catégories de médicaments, des anti-infectieux aux antidiabétiques, provoquant des préoccupations parmi les professionnels de la santé et les patients. Récemment, la Flécaïne, crucial pour les troubles du rythme cardiaque, a été touchée par des tensions d’approvisionnement, mettant en lumière une crise qui perdure depuis plus d’une décennie.

Les professionnels de la santé et les autorités de régulation s’inquiètent de cette situation, car toute rupture d’approvisionnement de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur peut avoir des conséquences graves pour les patients.

Cette crise continue d’évoluer en France, mettant en évidence la complexité des problèmes qui y sont liés.

Consulter ici le tableau des disponibilités des médicaments :

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Hépatites B, C et Delta : une activité de dépistage élevée et en augmentation

Hépatites B, C et Delta : une activité de dépistage élevée et en augmentation

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est fixé un objectif mondial ambitieux : éliminer les virus de l’hépatite B (VHB) et de l’hépatite C (VHC) d’ici à 2030. La France, de son côté, s’est engagée à atteindre l’élimination de l’hépatite C dès 2025. Pour y parvenir, elle intensifie ses efforts en matière de prévention, de dépistage, et d’accès aux soins et aux traitements de l’hépatite C.

Santé publique France joue un rôle essentiel en fournissant des indicateurs épidémiologiques mis à jour pour les hépatites B, C et Delta. Ces indicateurs incluent :

  1. Le dépistage et le diagnostic des hépatites B, C et Delta dans les laboratoires de biologie médicale, qu’ils soient remboursés ou non, prescrits ou non, et cela grâce à l’enquête LaboHEP 2021.
  2. Les données de remboursement de l’Assurance maladie, couvrant les tests réalisés dans les laboratoires privés et publics, à l’exception des tests effectués en hospitalisation.
  3. Les informations provenant des Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic du VIH et des hépatites virales (CeGIDD), via la surveillance SurCeGIDD.

Les indicateurs épidémiologiques régionaux et départementaux ont également été mis à jour sur Géodes.

Quelques points clés concernant les hépatites B, C et Delta :

  • L’activité de dépistage a augmenté en 2021, avec environ 5,1 millions de tests pour les anticorps du VHC et 5,4 millions pour l’antigène du VHB. Ces chiffres ont augmenté de 24% par rapport à 2016.
  • Les taux de tests de dépistage en 2021 étaient de 76/1 000 habitants pour les anticorps du VHC et de 80/1 000 habitants pour l’antigène du VHB. Ces taux étaient plus élevés en Île-de-France, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans les départements et régions d’Outre-Mer.
  • Les taux de positivité des tests de dépistage ont diminué au niveau national, mais varient selon les territoires. En 2021, ces taux étaient de 0,67% pour les anticorps du VHC et 0,69% pour l’antigène du VHB.
  • Le nombre de nouveaux bénéficiaires de l’Affection longue durée (ALD) pour l’hépatite C chronique est en forte baisse depuis 2017. En 2021, 3 171 personnes ont bénéficié de l’ALD pour l’hépatite C chronique.
  • Le nombre de nouveaux bénéficiaires de l’ALD pour l’hépatite B chronique est également en diminution depuis 2017, avec 4 029 nouveaux bénéficiaires en 2021.

Ces données fournissent des informations cruciales pour évaluer les progrès vers l’élimination des hépatites B et C en France, conformément aux objectifs nationaux et internationaux.

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Rappel sur les hépatites

Les hépatites sont des maladies du foie. Elles sont le plus souvent dues à une infection virale ou sont d’origine toxique (alcool et certains médicaments).

Les hépatites virales sont classées de A à E en fonction de la famille du virus en cause. Leur principal point commun est leur capacité à infecter les cellules du foie et à s’y multiplier. Face à cette infection, le système immunitaire de l’hôte réagit, entraînant une destruction des cellules infectées et une inflammation (hépatite). 

Les infections par les virus des hépatites B et C sont très fréquemment asymptomatiques. Lors de la phase aiguë de l’infection, les symptômes peuvent être un jaunissement de la peau et des yeux (ictère), des urines foncées, une fatigue extrême, des nausées ou vomissements et des douleurs abdominales.

La vaccination est le moyen de prévention le plus efficace contre l’hépatite B.

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La leptospirose devient une maladie à déclaration obligatoire

La leptospirose devient une maladie à déclaration obligatoire

La leptospirose, maladie transmissible de l’animal à l’homme, est inscrite depuis le 24 août 2023 sur la liste des maladies à déclaration obligatoire. Tout savoir sur la maladie, le signalement des cas de leptospirose et les gestes à adopter pour se protéger.


Cette maladie présentant principalement des symptômes pseudo-grippaux, peut également prendre des formes graves pouvant entraîner le décès. Celle-ci se transmet à l’homme par contact de la peau lésée ou d’une muqueuse avec de l’urine d’animaux porteurs de l’infection ou d’un environnement contaminé, comme de l’eau douce ou de la terre humide.

Pour mieux comprendre et prévenir les risques d’épidémie, ainsi que pour analyser l’évolution de cette maladie au fil du temps et adapter les politiques de santé publique, certaines maladies doivent être déclarées par les professionnels de santé, ce sont les maladies à déclaration obligatoire (MDO). Récemment, la leptospirose a été ajoutée à cette liste des MDO, à partir du 24 août 2023.

En France continentale, l’incidence annuelle de la leptospirose est estimée à environ 1 cas pour 100 000 habitants depuis 2014, avec environ 600 à 700 cas répertoriés chaque année. Cependant, il y a probablement une sous-estimation du nombre de cas. Dans les départements et régions d’Outre-Mer, ainsi que dans les collectivités d’Outre-Mer, la leptospirose est endémique, et l’incidence peut être de 10 à 70 fois plus élevée qu’en France continentale. Des pics épidémiques surviennent lors de la saison des pluies ou de phénomènes climatiques inhabituels comme les cyclones.

Actuellement, un manque d’informations et de connaissances sur la leptospirose est constaté, notamment en ce qui concerne son incidence réelle, l’émergence de nouvelles souches et le risque de transmission à l’homme à partir de réservoirs animaux émergents. L’ajout de la leptospirose à la liste des MDO permettra une meilleure compréhension de son épidémiologie, un suivi plus précis de la morbidité et de la mortalité, ainsi que la caractérisation des populations à risque pour des interventions de santé publique adaptées.

L’inscription de la leptospirose en tant que MDO facilitera également l’identification de cas groupés, ce qui permettra la mise en place de mesures de gestion appropriées, telles que des alertes aux voyageurs et résidents en zone d’hyper-endémie après des événements climatiques inhabituels, la fermeture d’accès à des cours d’eau, et la mise en place de moyens de lutte contre les réservoirs de la maladie.

En ce qui concerne sa surveillance, Santé Publique France centralise les données, les analyse et les transmet aux autorités sanitaires, tout en fournissant des recommandations pour les mesures à mettre en place. Le ministère de la Santé utilise ces données pour définir et adapter les politiques de santé publique.

Pour se protéger de la leptospirose, des mesures de prévention collective et individuelle sont recommandées. Cela inclut la dératisation, la maîtrise des populations animales en milieu rural, la gestion des effluents des élevages industriels, le drainage des zones inondées, ainsi que le port d’équipements de protection appropriés lors d’activités professionnelles ou récréatives à risque. Après une exposition à risque, il est important de désinfecter les plaies et de consulter un médecin en cas de fièvre.

Enfin, un vaccin efficace contre la leptospirose existe en France, mais il est réservé aux professionnels exposés à des risques élevés et aux personnes pratiquant régulièrement des activités récréatives à risque, après une évaluation individuelle par un médecin. Cependant, la vaccination ne remplace pas la mise en œuvre systématique de mesures de prévention.

En savoir plus sur la vaccination de la leptospirose

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Consentement, éthique, soins et santé

Consentement, éthique, soins et santé

L’article de la santé publique explore la notion de consentement au-delà de la sphère de la sexualité, en mettant en lumière son importance dans la relation de soins ainsi que dans divers autres domaines. Il analyse les conditions nécessaires pour obtenir le consentement éclairé des personnes avant tout geste ou acte, en mettant l’accent sur la nécessité de prendre le temps de construire ce consentement tout au long du processus de consultation et de soins.

Le consentement, considéré comme une exigence éthique, touche divers aspects de la vie, tels que la vie affective et sexuelle, la contraception, l’interruption volontaire de grossesse, les consultations médicales, les actes médicaux intimes, la fin de vie, etc. Il s’agit d’une décision résultant d’une délibération avec l’autre et d’une décision intérieure, reflétant des tensions entre liberté et contraintes, adhésion et tolérance. Le consentement est également lié aux caractéristiques sociales des individus et aux rapports de pouvoir, ce qui lui confère une dimension politique, morale et sociale.

Dans le domaine de la santé, le consentement est défini légalement comme devant être « libre et éclairé », basé sur une information compréhensible et loyale. La loi impose aux professionnels de la santé de fournir toutes les informations nécessaires pour permettre aux patients de prendre des décisions éclairées sur leur parcours de soins. Cela nécessite une adaptation de la manière dont les soignants abordent le consentement, en reconnaissant le déséquilibre de pouvoir entre le patient et le professionnel de la santé.

L’article souligne que le temps nécessaire pour obtenir le consentement est souvent limité, posant un défi pour les professionnels de la santé. Les différents articles du dossier abordent diverses situations où le consentement est en jeu, notamment les touchers vaginaux et rectaux, l’interruption volontaire de grossesse, les consultations gynécologiques pour les femmes en situation de handicap, et les soins en milieu fermé tels que les établissements psychiatriques, les prisons et les cas d’obligation de soins.

Le dossier aborde également des questions liées aux personnes vulnérables, comme les mineurs et les migrants, ainsi que le consentement en fin de vie. Il met en évidence la nécessité d’une communication approfondie avec les patients et d’une compréhension éthique pour les professionnels de la santé. L’objectif est de créer une alliance thérapeutique spécifique et unique avec chaque patient tout en reconnaissant l’importance de l’adaptation du système de soins à cette exigence éthique.

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Baignades : à tous les âges, il y a des risques !

Baignades : à tous les âges, il y a des risques !

Chaque année, environ 1000 décès résultent de noyades accidentelles en mer, rivière, lac ou piscine, principalement pendant l’été. Cependant, la plupart de ces noyades pourraient être évitées. Pour prévenir de tels accidents, il est essentiel d’apprendre à nager aux enfants dès que possible, ou au moins de les familiariser avec l’eau. Il n’est jamais trop tard pour apprendre à nager, même à l’âge adulte.

Pour les enfants, il est primordial que les adultes les surveillent en permanence lorsqu’ils jouent près de l’eau ou lorsqu’ils se baignent. Chaque enfant doit être surveillé étroitement par un adulte pendant toute la durée de la baignade. Une attention particulière est requise lors des baignades dans des piscines hors-sol sans dispositif de sécurité.

Pour les adultes, il est important de respecter les consignes de sécurité et les interdictions de baignade, en particulier dans les cours d’eau, les plans d’eau et en mer. Il est recommandé de se baigner dans les zones surveillées signalées par des drapeaux de baignade, car les équipes de secours peuvent intervenir plus rapidement en cas d’urgence. Avant de se baigner, il est également conseillé de vérifier les conditions météorologiques, d’informer un proche de son intention de se baigner et de reporter la baignade en cas de fatigue, de problèmes de santé ou de frissons. De même, la consommation d’alcool doit être évitée avant de se baigner.

Afin de reprendre la natation en toute sécurité après une période de baisse ou d’absence d’activité physique, il est recommandé de tenir compte de son état de forme. Il ne faut pas se baigner si l’on ressent un trouble physique, et il est important d’adapter l’intensité de la nage à ses capacités. Lors de la reprise de la natation après une interruption, il est préférable de privilégier les distances courtes. Avant de partir nager, il faut s’assurer que sa forme physique permet de le faire, car nager en milieu naturel est plus difficile et fatigant qu’en piscine. La consultation d’un médecin peut être utile pour accompagner la reprise de la natation.

En plus de ces recommandations, l’article de la santé publique présente des outils et supports d’information pour les professionnels de santé, ainsi qu’un nouveau dispositif de surveillance des noyades mis en place pendant l’été 2023. Ce dispositif vise à collecter des données sur le nombre de noyades accidentelles et de décès sur l’ensemble du territoire métropolitain et dans les DROM (Départements et Régions d’Outre-Mer), afin d’adapter les messages de prévention tout au long de la saison estivale.

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Fortes chaleurs : les conseils pour se protéger dès qu’il fait chaud

Fortes chaleurs : les conseils pour se protéger dès qu’il fait chaud

Retrouvez ici des conseils simples à adopter lors des épisodes de fortes chaleurs ou de canicule qui doivent s’appliquer à tous, ainsi que des outils de communication disponibles à la commande pour les professionnels de santé.

Les bons réflexes à adopter par tous dès que les températures augmentent et pendant les fortes chaleurs :

  • Hydratation : Il est essentiel de boire de l’eau régulièrement, même sans avoir soif, et éviter l’alcool.
  • Rester au frais : Éviter de sortir aux heures les plus chaudes de la journée pour éviter les risques de coup de chaleur.
  • Éviter les efforts physiques : Il est conseillé d’éviter les activités physiques, notamment le travail et le sport, pendant les heures les plus chaudes.
  • Maintenir son logement au frais : Pour garder son domicile frais, il est recommandé de maintenir les persiennes et vitrages fermés du côté exposé au soleil et d’ouvrir du côté ombragé pour favoriser les courants d’air. Une serviette humide peut également être suspendue pour favoriser l’évaporation et rafraîchir l’atmosphère.
  • Personnes à risque : Les personnes âgées ou handicapées sont plus vulnérables aux fortes chaleurs. Il est conseillé de s’inscrire sur le registre de sa commune pour recevoir de l’aide pendant les périodes de canicule.
  • Médicaments et mécanismes de défense : En cas de fortes chaleurs, certains médicaments peuvent altérer les mécanismes de défense du corps. Il est recommandé de consulter son médecin ou son pharmacien en cas de doute.
  • Déplacement en voiture : Si un déplacement en voiture est nécessaire, privilégier les heures les moins chaudes et emporter suffisamment d’eau. Il ne faut jamais laisser une personne, en particulier un enfant, seul dans une voiture, même pour une courte durée. Attention également à vos animaux de compagnie.
  • Conseils pour les travailleurs et employeurs : La chaleur et la fatigue au travail peuvent entraîner une baisse de vigilance et des accidents de travail. Les employeurs doivent prendre des mesures simples pour protéger les travailleurs, comme fournir un local de repos adapté aux conditions climatiques et organiser des pauses en toute sécurité. L’INRS propose des supports pour sensibiliser les salariés à ces problématiques.

En suivant ces bons réflexes, tout le monde peut mieux gérer les périodes de chaleur intense et minimiser les risques pour la santé.

Canicule info service : 0800 06 66 66 (numéro vert), appel gratuit depuis un poste fixe en France, de 9h à 19h.

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PÉNURIE DE MÉDECINS : UNE SITUATION ALARMANTE

PÉNURIE DE MÉDECINS : UNE SITUATION ALARMANTE

La France fait face à une pénurie de médecins depuis plusieurs années, ce qui a des répercussions sur l’accès aux soins pour les patients. Cette situation est due à divers facteurs tels que le vieillissement de la population médicale, la répartition inégale des professionnels de santé sur le territoire et les difficultés rencontrées par les jeunes médecins pour s’installer en libéral.

Les déserts médicaux, où la densité médicale est très faible, touchent environ 30,2% de la population française. Cette pénurie de médecins se fait sentir non seulement dans les soins généraux, mais aussi dans certaines spécialités comme la gynécologie, la dermatologie et la pédiatrie. Malgré une augmentation du nombre de médecins ces dernières années, cela ne suffit pas à compenser les départs à la retraite et le vieillissement de la population médicale.

Le vieillissement de la population médicale est l’une des causes de cette pénurie. La proportion de médecins de plus de 60 ans a augmenté, en particulier chez les généralistes. Cela pose des défis pour l’organisation du système de santé, en particulier dans les zones rurales où les médecins en fin de carrière ont du mal à être remplacés.

Les difficultés de recrutement et de formation des nouveaux médecins sont également un problème majeur. Le numerus clausus, qui limite le nombre de places disponibles pour les études de médecine, n’a pas été suffisamment adapté à la demande croissante de soins médicaux. De plus, les conditions de travail et les rémunérations peuvent être moins attractives, notamment dans les zones rurales ou défavorisées.

Les conséquences de cette pénurie sont multiples, allant de la difficulté d’accès aux soins pour les patients à une surcharge de travail pour les médecins restants. Cela entraîne également une augmentation des temps d’attente pour les consultations et une diminution de la qualité des soins. Sur le plan économique et social, cela peut également entraîner des coûts supplémentaires et une augmentation de l’absentéisme au travail.

Pour remédier à cette situation, plusieurs solutions sont envisagées. Il est nécessaire de favoriser l’installation de médecins dans les zones sous-dotées en les soutenant financièrement. Il est également important de développer les formations et les incitations pour encourager les médecins à s’installer dans les zones rurales.

L’amélioration des conditions de travail et de rémunération des médecins est un autre aspect essentiel pour rendre la profession plus attractive. Les nouvelles technologies de la santé, telles que la télémédecine, peuvent également contribuer à pallier la pénurie de médecins dans les zones isolées.

L’avenir de cette problématique dépendra des mesures prises pour améliorer la formation, l’attractivité de la profession et les conditions de travail des médecins. La répartition territoriale des professionnels de santé, la gestion des déserts médicaux et l’évolution des modes d’exercice de la médecine seront des enjeux importants à relever dans les années à venir.

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Agir sur la santé à « mi-vie ».

Agir sur la santé à « mi-vie ».

Certaines conséquences des habitudes du quotidien sur l’état de santé apparaissent dès 40 ans et s’accroissent avec l’âge. De plus, les interventions en prévention et promotion de la santé, destinées aux personnes atteignant l’âge de la retraite, arrivent trop tard. Agir plus tôt et dans une démarche globale tout au long du parcours de vie est impératif. La mi-vie correspond souvent à une période particulièrement riche en transitions et devient le moment propice pour changer de mode de vie et éviter ainsi la fragilité physique et mentale à un âge avancé.

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